“Nous nous dirigeons vers la descente de l’hiver. La vie est attirée dans la terre, descendant sans douleur dans le cœur d’elle-même. Et nous, les animaux humains naturels, sommes appelés à faire de même. L’attraction de descendre dans nos corps, dans le sommeil, les ténèbres et les profondeurs de nos propres cavernes intérieures tire continuellement sur notre moelle. Mais beaucoup trouvent que la descente dans leur propre corps est effrayante, craignant les émotions non vécues et les événements passés, qu’ils ont stockés dans les sombres grottes, ne voulant pas faire face à ce qu’ils ont si soigneusement et si méchamment évité. L’hiver n’est plus célébré comme jadis, étant entendu que cette période de descente dans nos propres ténèbres était si nécessaire pour retrouver notre lumière. Cette véritable liberté découle de l’acceptation, du pardon et de l’amour de ce que nous avons traversé et de cette perte d’emprise sur nous-même, ramenant le trésor d’or de la caverne de nos profondeurs les plus sombres. L’hiver est une période de repos et de réflexion en profondeur, un moment propice pour effacer l’ardoise. Vous pourrez donc entrer dans le printemps en étant prêt à grandir et à sauter sans montagne poussiéreuse sur le dos. Sans les décombres gris provoquant des blocages à la porte de votre âme. Si vous ne rencontrez pas ces parties de vous, alors la porte de votre âme bloque, de sorte que le bonheur, la joie, l’amour et la vie ne peuvent plus vous traverser et vous toucher profondément….la beauté du printemps ne pourra pas atteindre votre centre. L’hiver est une période propice à la médecine de l’histoire, du feu, de la nourriture et de l’amour. Une période de réconciliation, de réapprentissage et de récupération . L’hiver ramène à une période de bonté, d’amour, de renaissance, de paix au lieu d’une période de crainte, de peur, de dépression et d’évitement. Cette culture moderne enseigne l’évitement à son maximum; alcool, lumières, shopping, surmenage, dépenses excessives, mauvaise alimentation et consumérisme. Et pourtant, le tiraillement naturel pour aller vers l’intérieur, comme le font presque toutes les créatures, est fort et les gens se sentent comme si quelque chose n’allait pas, l’hiver est cruel et les laisse se sentir abandonnés et apeurés.” – Brigit Ann McNeill
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